Karibu Kenya


Jambo Jambo 👋🏾 🇰🇪

Lundi 10 mars, j’arrive à l’aéroport de Montréal, je dis au revoir à Papa et j’emprunte le même chemin que Rémi quelques semaines auparavant. Je m’envole pour Paris et avec l’excitation du voyage qui s’annonce, je ne ferme pas l’œil de la nuit. Quelques heures plus tard, me voilà en direction de Nairobi et toujours aussi excité. Je repère les signes qui me rapprochent du Kenya, nous survolons Naples, le Nil, la Mer Rouge et puis nous arrivons : au cœur de la nuit, apparait une tache lumineuse difforme mais impressionnante de par son étalement. Nous nous posons à Nairobi et nous sortons de l’avion. Tout de suite je ressens une vague de chaleur étouffante à laquelle il va falloir que je m’habitue 🥵 Et là je croise des kényans avec bonnets et manteaux malgré les 35°C, ils sont vraiment très frileux dans ce pays!

Après avoir passé la douane (heureusement que les kényans sont sympathiques parce qu’avec mon niveau d’anglais c’était un peu compliqué) et récupéré mes bagages, j’ai retrouvé Romain et Rémi (Romain étant le père de Rémi). Puis nous avons pris la voiture et nous sommes rentrés. Il était tard mais le paysage qui apparaissait sous mes yeux était si original pour quelqu’un qui n’a vu que l’Europe et l’Amérique, que je ne ressentais pas la fatigue. Depuis l’autoroute sur-élevée, nous avons traversé tout Nairobi en quelques minutes et nous sommes arrivés à la maison. Rémi m’avait déjà montré des photos de la maison mais j’ai tout de même été impressionné par sa taille et son originalité. Et voilà, je m’endors enfin pour la première fois au Kenya!

L’autoroute, construite par qui à votre avis? Indice, regardez la forme du toit!

Le lendemain, c’est parti pour l’école! Nous prenons un bon petit-déjeuner, je rencontre les sœurs de Rémi puis nous prenons la voiture : c’est Jerry, le chauffeur, qui nous conduit jusqu’à l’école. L’école est à une dizaine de minutes de la maison techniquement mais, en pratique, on mettra de 20 à 40 minutes pour y aller ou pour rentrer car, dès que le soleil se lève, toutes les routes de Nairobi sont engorgées par des voitures, des taxis, des Boda-boda (des motos qui servent à tout), des Matatu (sortes de bus de toutes tailles qui sont souvent bondés) ou d’autres véhicules de toutes sortes (charrettes, etc.).

Le code de la route kényan laisse à désirer, ce serait plutôt la loi de celui qui s’avance le plus vite et qui s’impose, autant vous dire que ce n’est pas très efficace. Après cette première expérience de conduite véritablement kényane, nous voilà arrivés au Lycée Français International Denis-Diderot.

L’école est sympathique et très aérée (ce qui manque à Montréal). Il y a de grands terrains de sports et plein de petits bâtiments éparpillés un peu partout, c’est-à-dire que l’on doit passer par l’extérieur pour aller d’une classe à une autre.

Ce qui change surtout de Montréal c’est le rythme : au Kenya on attend que les profs viennent nous chercher pour aller en classe, donc on commence les cours avec 10-15 minutes de retard en moyenne, et puis la charge de travail n’est pas bien importante non plus, au fond les gens ne sont pas stressés. La nourriture que l’on avait à l’école était typiquement kényane, c’était une nourriture plutôt simple mais qui remplissait bien le ventre, souvent indienne également, comme le Chapati. Et pour faire encore plus typique, on avait des fruits exotiques lors de chaque récré! Je crois que le plus impressionnant, c’était les marabouts qui passaient à toute vitesse au-dessus de nos têtes. Pour ceux qui ne savent pas ce que c’est, en voilà un :


Malgré la chaleur parfois étouffante et le soleil de plomb, tout le monde fait du sport! Et pour nous, c’était le basket : du basket à toutes les pauses. Je venais de commencer le basket avec mes amis à Montréal depuis un mois et là je me retrouve avec des gens qui font deux mètres et qui marquent des trois points les yeux fermés! Autant vous dire que c’était un peu la galère, mais c’était quand même sympa. Bon je ne vais pas vous raconter tout ce que l’on a fait à l’école non plus, car ce serait trop répétitif, mais j’ai eu de la chance de venir à cette période car il y a eu plusieurs sorties sympas.


Par exemple, nous avons participé à une sortie sur un week-end avec le club de randonnée. C’était au bord de la rivière Mathioya, un affluent de la rivière Tana qui parcourt tout le Kenya. Nous y avons fait une randonnée, probablement la plus éprouvante de toute ma vie 🥵 Il faisait très chaud et sec, il n’y avait pas de vent ni d’ombres et peut-être pas assez d’eau pour certains ; on a mis plusieurs heures à arriver au sommet mais la vue sur la vallée et les montagnes valait le coup. Heureusement, on a enchainé par la piscine et le canoë, ça c’était l’fun! Nous avons également rendu visite à une école à côté du camp. Nous leur avons donné du matériel scolaire et des jeux et nous avons joué au foot tous ensemble. J’ai pu constater que dans les campagnes kényanes, malgré la pauvreté de plusieurs d’entre-eux, les kényans restaient très accueillants et sympathiques.

J’ai également pu interagir avec des enfants des villes car nous sommes allés, lors d’une autre sortie scolaire, cuisiner et distribuer de la nourriture à des écoliers aux-abords de Nairobi. Je crois que c’est là que l’on a pu voir une grande inégalité sociale : nous avons aidé les cuisinières à préparer la nourriture puis nous les avons aidées à la distribuer aux enfants. C’était une sorte de tambouille de lentille accompagnée d’un peu de riz et cela était le seul repas quotidien de la plupart d’entre-eux. La nourriture était à très bas prix (quelques centimes d’euro) pourtant certains ne pouvaient pas se le permettre. Lorsqu’il n’y eut plus de nourriture, les enfants qui n’en avait pas encore eu sont simplement repartis, sans avoir mangé. On ne peut pas savoir s’il y en avait la bonne quantité au départ ou si elle a disparu quelque part. Juste après cela, les cuisinières sont venues nous apporter un joli petit buffet avec des fruits frais, des gâteaux et des sodas pour nous, qui étions en sortie scolaire offerte par l’école, alors qu’elles n’avaient déjà pas assez d’argent pour nourrir les enfants! Cela traduit un état d’esprit dans lequel nous, visiteurs plus aisés, étions en quelque sorte considérés comme supérieurs aux dizaines d’enfants qui n’avaient pas de quoi protester contre le fait qu’ils n’avaient pas été nourris……
Bref, malgré le fait que Nairobi soit un centre économique dynamique d’Afrique de l’Ouest, les inégalités persistent : Kibera, le plus grand bidonville d’Afrique (pop. 1M) côtoie le centre-ville de Nairobi. Un centre-ville dynamique qui abrite plusieurs QG de firmes internationales en Afrique et des sièges d’organisations internationales comme l’ONU. Et pour la journée internationale de la Francophonie (20 mars), nous avons eu la chance d’assister à la séance de célébration à l’ONUN, l’Office des Nations Unis à Nairobi, qui est l’un des trois Offices des Nations Unis dans le Monde, avec Genève et Vienne.

Nous avons assisté aux discours des ambassadeurs de Roumanie, de Tunisie, des dirigeants de l’ONUN ou de l’OIF, d’universitaires kényans et de diplomates irlandais et jordaniens qui ont partagé de la poésie française, leur passion pour la langue française ou bien les bénéfices de l’apprentissage du français pour leur carrière de diplomate. L’accent était mis sur la place de l’Afrique francophone dans le monde de la diplomatie, avec des diplomates ayant exercés dans ces pays.

Nous avons même eu droit au petit buffet pour clôturer la réception, dans un cadre époustouflant, mêlant végétations tropicales, architectures sophistiquées et bassins regorgeant de vie. Tout cela dans un quartier entièrement forestier où l’on peut apercevoir entre les branches, des ambassades sur-protégées et de petits champs modestes. Ce fut une belle découverte.

Je ne parle que des activités sympas mais on a travaillé un peu quand même!

Je vous ai présenté les différentes activités que nous avons réalisées avec l’école, c’est-à-dire Rémi et moi, mais il me faut également vous parler de ce que l’on a fait en famille. Les Fuxet sont de grands adeptes du sport, alors Romain nous a amené faire de l’escalade.

Mais, pour tout vous dire, faire de l’escalade sous 30°C tout en haut d’une tour commerciale en plein après-midi, et à 1800 mètres d’altitude (oui il y a moins d’oxygène à cette hauteur là), ce n’est vraiment pas facile! Il y a des kényans qui sont vraiment forts en alpinisme, car au Kenya il y a le Mont Kenya, second plus haut sommet d’Afrique après le Kilimandjaro (qui se trouve de l’autre côté de la frontière en Tanzanie). En plus de cela, les kényans sont surtout réputés pour….. vous l’avez déjà deviné : la course à pied bien sûr. Grâce à la raréfaction de l’air sur les hauts plateaux, leurs poumons ont une meilleure capacité respiratoire, et le mode de vie kényan impose une bonne condition physique, pour les campagnards qui font du travail manuel ou pour les citadins qui se lèvent très tôt et marchent pendant des heures afin d’aller travailler ou trouver une occupation, avant de rentrer dans leur quartier à la nuit tombée. De nombreuses entreprises sportives ouvrent des centres d’entrainements au Kenya, comme plus récemment Decathlon (j’en parle parce que Romain gère Decathlon Kenya). Bref, j’ai pu vérifier leurs aptitudes lors d’une course organisée par Decathlon dans un joli quartier très vert, durant laquelle j’ai fini premier 🥳 même si on n’était que trois sur la course de 5 kilomètres 😜 Je pensais avoir bien couru, alors même que cela faisait six mois que je n’avais pas fait de course à pied, mais seulement quelques minutes après mon arrivée, j’ai vu un autre coureur arriver et c’était le premier du 20 KILOMETRES !!! Voilà, j’ai confirmé ce que j’avais auparavant avancé…

Après cela, Romain nous a également amené nous promener dans les champs de thé. Le Kenya est le troisième pays producteur de thé dans le monde après la Chine et l’Inde (1er pour le thé noir). On en cultive, entre 1 000 et 2 000 mètres d’altitude, dans des zones très propices à l’agriculture, avec plusieurs récoltes par année. Seul 6% du thé est consommé au Kenya, ce qui en fait un outil d’exportation très rentable (le plus rentable après l’horticulture, car oui toutes les fleurs viennent du Kenya, ou au moins 40% de celles que l’on voit en Europe). Donc, nous voilà au nord de Nairobi, là où les frères Caine ont planté le thé pour la première fois. Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre quant à la couleur ou la forme des plants de thés mais j’ai été agréablement surpris par cette étendue verdoyante qui allait de colline en colline. Une belle découverte, dans cet autre type de campagne kényane : une campagne plus profonde avec de grosses usines à thés qui y ont poussé, ainsi que des églises au milieu de la forêt (c’était dimanche donc les habitants avaient sorti leurs plus beaux habits pour la messe protestante) et des petits villages dans les vallées ou des grosses maisons de propriétaires terriens sur les collines. Et on a même croisé des singes!

Avec Rémi, nous avons également fait quelques activités typiques à Nairobi, comme aller nourrir les girafes au Girafe Center ou visiter le National Museum of Kenya.

Nous avons également fait quelques activités dans des centres commerciaux, car c’est là que se concentrent plusieurs espaces de loisirs, et nous avons fait des courses dans le Toi Market, un labyrinthe de tôles et de vêtements aux abords du bidonville. On peut y retrouver des habits de marques issus de la fast fashion et des surplus d’Amérique et d’Europe qui viennent finir en Afrique et qui se vendent pour presque rien.

Il y a une activité que l’on a faite en famille et qui est vraiment typique : un safari, tout de même! Commençons par le premier des safaris que j’ai pu faire, c’était au Nairobi National Park, à l’intérieur de Nairobi ! Le parc est collé à l’aéroport international Jomo-Kenyatta donc on peut techniquement voir des girafes en se posant (mais moi je suis arrivé de nuit, tant pis). Bon alors c’est parti: levé avant le soleil, on prend la voiture tout de suite et on y va! Arrivés là-bas quelques minutes plus tard, on rentre dans le parc par l’arrière, parce qu’il y a moins de monde, et nous voilà à la recherche d’animaux. Et tout de suite, nous tombons nez-à-nez avec deux énormes rhinocéros pas bien réveillés, qui s’écartent de la route touuuut doucement. Ça commence bien!

Puis nous avançons vers le brouillard, au loin nous apercevons un grand pont qui se dessine, c’est le viaduc ferroviaire qui relie Nairobi à Mombasa. Nous rencontrons quelques girafes avant de passer sous ce fameux pont.

Le soleil est désormais bien levé et nous ne voyons plus grand chose depuis longtemps. Et c’est là que nous croisons un groupe de touristes avec un guide qui nous indique l’emplacement d’une « lioness » (ou une lionne pour ceux qui n’ont pas révisé le vocabulaire animalier anglais), alors nous y sommes allé illico presto! Et là, entourée de TOUS les touristes du parc dans leurs énormes 4×4, nous avons entraperçu entre les herbes hautes une lionne qui était en train de déguster….. une girafe!!! Elle l’avait tuée quelques heures auparavant et elle profitait à présent de son repas. Ennuyée par toute cette agitation, la lionne décida de tirer son repas plus loin mais la tête se détacha du corps donc elle partit simplement avec la tête de la girafe dans sa gueule, sympa… Bon, après avoir réussi à passer entre toutes ces voitures, nous voilà de nouveau sur la route et tout de suite, nous suivons un petit groupe qui s’arrête pour observer un magnifique serval. Le petit animal va se déplacer jusqu’à la route et avancer sur celle-ci pendant quelques minutes sans se soucier une seule seconde de tous les paparazzis qui se bousculent pour le photographier, avant de disparaitre dans les hautes herbes sans se presser.

Après ce joli moment, nous avons vagabondé dans le parc, avons emprunté des chemins étroits et très escarpés, parfois inondés, en allant de la colline aux babouins au lac aux hippopotames. Puis, quand la chaleur devint trop forte, nous sommes repartis en direction des grands immeubles qui se dessinaient au loin, derrière les girafes et les zèbres qui vivaient paisiblement dans cette immense étendue sauvage.

Je me dois également de vous raconter un autre safari que nous avons fait en fin de séjour et qui était encore plus spectaculaire que ce que j’aurais pu imaginer. Pour la fin de semaine, nous sommes partis à quelques heures au nord-ouest de Nairobi, au lac Nakuru.

Le voyage lui-même fut extraordinaire, le lac se trouvant dans la vallée du Rift, berceau de l’humanité et région très prospère pour la vie végétale et animale. Nous avons traversé les hauts plateaux composés de chênes et d’une végétation de montagne, avant d’arriver au bord de la faille.

Devant nos yeux, est apparue une vallée encore plus verte que les hauts plateaux ; elle descendait palier par palier avant d’être au point le plus bas, et ce jusqu’à l’horizon. On pouvait apercevoir un mur dans le brouillard à l’horizon, un mur de montagnes immenses qui enfermait les habitants de cette vallée dans leur paradis de lacs et de forêts.

Il nous fallut alors descendre et petit à petit, la végétation se transformait, de grands arbres de montagnes ils devenaient des acacias ou de petites plantes vertes en buissons ou à même le sol. Nous sommes passés à proximité du lac Naivasha, Elmentaita puis nous sommes arrivés au lac Nakuru. La ville qui borde la côte nord du lac, Nakuru, est tout de même la quatrième plus grande ville du Kenya. Arrivés au parc, nous avons longé la côte est du lac et nous avons rencontré de nombreux buffles.

Nous avons parcouru une bonne partie de la réserve en rencontrant de grands troupeaux de rhinocéros, de zèbres, de buffles ou de gazelles et des oiseaux de toutes sortes: flamants roses, marabouts, hérons…

Puis nous sommes allés installer la tente et prendre le déjeuner. Nous avons ensuite continué tout l’après-midi à visiter le parc tranquillement, jusqu’au moment où nous avons trouvé une lionne aux abords d’une forêt (enfin, une sorte de jungle plutôt). Nous l’avons suivie qui s’enfonçait dans les profondeurs de la forêt jusqu’à ce qu’elle disparaisse d’un coup sur le bord de la route. C’est alors qu’un lion et trois lionnes apparurent derrière nous! Les lionnes entourèrent la voiture pendant que devant nous, sortirent des buissons un autre lion et quelques lionnes! Complètement cernés, nous ne pouvions qu’assister ébahis à ce qui allait se dérouler sous nos yeux : le premier lion fit quelques tours de la voiture puis il se rapprocha de l’autre lion qui restait assis avec sa lionne. Lorsqu’ils furent assez près l’un de l’autre, le premier lion bondit sur l’autre qui se replia dans les buissons. Le premier lion mit le second sur le dos et commença à lui décocher de violents coups à la mâchoire, le second se défendit vaillamment. Les deux grognèrent longtemps puis se séparèrent. L’un s’en alla avec toutes ses lionnes alors que l’autre resta affalé au milieu de la route. Pendant ce temps, trois autres groupes de touristes étaient arrivés, alors nous avons mis longtemps avant de sortir de cette jungle.

Après ce moment inoubliable, nous sommes rentrés au camp afin de préparer le feu et le repas. Nous étions seuls dans le camp (avec un garde forestier), alors nous avons visité le camp et ses environs et nous avons trouvé une jolie cascade. Et pour ceux qui n’avaient pas compris, le « camp » c’est seulement un espace où il y a de l’eau. Pas de barrières: les animaux passent à côté de la tente la nuit ou traversent le camp sans souci.

Malheureusement, la pluie arriva très vite et fut très forte (comme toujours dans ce pays), nous nous sommes alors réfugiés sous la tente pour finir le souper et pour la soirée jeux de société. Le lendemain, nous nous réveillons avant le soleil pour aller trouver des animaux, car la plupart sont plus actifs la nuit. Mais après deux heures de route (dont au moins 20 minutes coincés par un troupeau de buffles infini qui traversait le chemin) et un joli lever de soleil, nous sommes rentrés au camp, car nous n’avions pas vu grand chose, sauf une hyène. Nous avons défait la tente et sommes repartis, avec cette fois plus de chance car nous avons retrouvé le lion vainqueur de la veille avec ses six lionnes, qui se prélassaient à moins de deux mètres de nous, sous un arbre.

Les routes étaient pour la plupart entièrement inondées par les pluies de la veille (heureusement que nous avions un 4×4). Puis nous avons monté les collines avoisinantes du lac pour déjeuner. Il n’y avait vraiment personne dans cette zone du parc, nous étions vraiment tranquilles. Nous sommes arrivés tout en haut de la colline et nous avons eu une superbe vue sur le lac, c’était également la vue sur le lac Nakuru que l’on retrouve dans le film « Out of Africa », pour les connaisseurs😉!

Après avoir mangé, nous avons redescendu la colline pour arriver dans une grande plaine pleine de zèbres et de girafes qui couraient au loin. Puis il fut temps de rentrer, alors nous repartîmes par là où nous étions arrivés, en croisant des buffles dans l’eau et des hippos sur terre! A peine sortis du parc, nous avons encore croisé des babouins et surtout des phacochères! Des grands et des tout petits, qui courent dès que l’on s’approche d’eux, puis qui oublient tout de suite pourquoi ils couraient et qui reviennent là où ils étaient.

Le retour à Nairobi fut long, car il n’y a qu’une seule route principale entre Nakuru et Nairobi, mais on pouvait continuer à voir des zèbres sur le bord de la route!

Voilà un bon aperçu de mon voyage au Kenya, dans ce pays extraordinaire, avec un peuple accueillant et une famille d’accueil si sympathique! J’en profite pour remercier ceux qui m’ont accueillis et qui m’ont fait découvrir ce magnifique pays, la fierté de l’Afrique! Je n’ai pas pu vous raconter tout ce que j’ai découvert d’extraordinaire mais j’espère que cet article vous a plu, à la prochaine 👋🏾
Kwaheri na asante sana na Hakuna Matata 🇰🇪


7 réponses à “Karibu Kenya”

  1. Merci Arthur, j’ai lu avec avidité et voyagé ces qq minutes. Quelle chance ce voyage, tu rentres riche de tellement d’odeurs, couleurs, etc…
    Ce que je me dis c’est que jamais tu ne rentreras dans le train train corbasien comme avant. Profite à fond !

  2. Quel voyage extraordinaire tu as fait et merci pour ce partage qui nous apprend et nous fait voyager également
    Rencontrer d’autres cultures est une véritable chance
    Belle continuation à vous tous
    Viviane Bedrines

  3. Merci Arthur pour cet excellent récit de voyage
    Quelle aventure extraordinaire tu as vécue, bcp de chance d avoir eu ce contact dans une super famille dans un pays si particulier
    Bravo pour ce bon reportage, on a bien fait d attendre😀 Bises

  4. Il y a des voyages qui marquent tout une vie ! Quelle chance d’avoir pu voyager au Kenya à ton âge! Ça va certainement te donner envie de découvrir d’autres cultures à travers le monde ! Merci pour ce reportage très complet ! Bises à vous !

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