Et c’est parti pour le Mont-Tremblant (prévoyez du temps pour lire cet article !).

Pendant les 2 heures de car, je me mets à côté de Raphaël et on parle de ce qu’on va faire.

Une fois arrivés, on a le droit aux présentations des animateurs et du camp. Les animateurs ont des surnoms qu’ils ont inventé comme : Moutique, Lesma ou Minoche. On a le droit aux différents endroits interdits du camp comme la plage ou derrière le deuxième bâtiment.
Kayak : Notre première activité était les kayaks. On a commencé en ramant, Gabin, Erik, Elliot et moi, le plus vite possible vers les maisons en face. En y allant je suis tombé dans l’eau à cause d’un mauvais coup de pagaie. Heureusement Etienne, Mila et Madame Derosiaux m’ont aidé à remonter mais alors que je repartais sur mon kayak : Madame Derosiaux et Marie qui étaient dans le même kayak (car Marie avait le bras cassé et ne pouvait pas manier de pagaie), ont coulé car le dessous de leur kayak était troué.

Moi en entendant leur appel au secours, je fonçais en arrière avec : Etienne, Elliot, Mila, Arthur 2 (il y en a 3 dans notre classe donc ce sera : Arthur 1, Arthur 2 et Arthur 3) et Théodore. Arthur 2 plongea dans l’eau pour aider Marie et l’aida à se diriger vers un bateau. J’attrapais le bateau d’Arthur 2 et sa rame qui était tombée puis je les ramenais vers le reste du groupe. Mila vint m’aider pour amener le bateau vers les avions où il y avait une petite passerelle. Arthur 1 arriva et avec l’aide d’Arthur 2 ils la montèrent dans le bateau d’Arthur 1 puis, avec Arthur 2 qui avait récupéré son bateau, la ramenèrent jusqu’à la rive. Le kayak de Madame Derosiaux fut tracté jusqu’à l’avion grâce à Etienne et Elliot. Puis madame Derosiaux monta sur le ponton avec Mila et Théodore pour l’aider et ils tirèrent le kayak rempli d’eau qui avait commencé à couler avec l’aide d’Elliot depuis son kayak. Pendant ce temps, Etienne partait vers les autres et moi je gardais les bateaux et les rames de Mila et de Théodore. Le bateau monta sur le ponton et fut vidé. Puis pendant que Elliot et les autres rentraient à la plage car ils avaient fini la visite (sauf Elliot mais il voulait rentrer) nous (Madame Derosiaux, Théodore, Mila et moi) partîmes en expédition dans un endroit où il y aurait peut-être des : crocodiles ! Nous passîmes sous un pont puis comme nous étions trop loin nous fîmes demi-tour et nous retournâmes à la plage.
Survie dans la nature (cabane) : Dans la prochaine activité nous devons construire une cabane dans la forêt. Ensuite les juges (Madame Derosiaux et Moutique (notre monitrice)) vont noter nos cabanes et Moutique donnera une récompense aux gens de la meilleure cabane. Théodore, Gabin, Arthur 2 et moi fondons une équipe. Notre cabane est construite en triangle rectangle par rapport à l’arbre puis nous plaçons des murs de chaque côté du triangle et nous laissons une entrée fabriquée avec un gros tronc que nous avons tous portés. L’équipe de 6 fait un grand tipi et l’équipe de 10 fait un rectangle. Chaque équipe montre sa cabane, Arthur 1, le guide de l’équipe de 10, veut montrer la solidité de sa cabane en donnant un coup de pied dedans et malheureusement des bouts de bois s’effondrent sous le choc… L’autre équipe de 6 perd des points car le banc qu’ils ont mis dans leur cabane est un banc déjà fabriqué avec des planches ! Tandis que nous, nous perdons des points à cause de notre cabane considérée trop petite! Au final les juges choisissent la cabane de l’équipe de 10… (la récompense pour les petits curieux était une glace!)



Déjeuner : On a ensuite droit à un déjeuner avec des brochettes de saumon et des légumes. Dans notre partie de la cantine le surveillant nous dit que les tables les plus silencieuses iront chercher leur repas en premier ! Notre table ne dit pas un mot tandis que 2 autres tables parlent du menu à voix hautes ! Le surveillant dit à une personne de chaque table de se lever (dans les tables qui parlaient) et leur dit de faire un pierre-feuille-ciseaux car les deux tables sont aussi silencieuses ! Nous sommes outrés ! Il ne nous a pas choisi ! A la suite de ce choix injuste, notre table se met à discuter de l’inutilité et de l’incapacité de ce surveillant à respecter ses propres règles. Le surveillant donne une réponse bien claire à notre rébellion : nous mangerons en dernier…

Canot : Normalement nous aurions dû partir en Rabasska (un gros canot pouvant contenir 10 personnes) mais un moniteur avait déjà pris nos places avec son groupe !

Nous partons donc en canot par groupe de 3. Je me mets avec Raphaël et Oleg et soudain la monitrice nous demande de changer de place dans le canot pour plus de fun ! Moi ça m’amuse, mais bizarrement Oleg et Raphaël n’aiment pas marcher sur un bateau flottant, instable et sur lequel je danse tout en allant à ma nouvelle place ! Vers la fin, au retour, je saute du canot, en prévenant mes compatriotes de canot, mais sans leur laisser le temps de désapprouver mon idée. Mes raisons pour sauter c’est : 1 j’avais envie de rentrer à la nage et 2 j’avais la flemme de pagayer. Une fois à l’eau, Mila et Maelys sautent toutes les deux de leur canot, sans prévenir l’autre et en même temps, donc leur canot se retrouve à l’abandon. Heureusement la monitrice le ramène gentiment vers la rive. Comme si ça n’avait pas suffi, Oleg (de mon canot) décide de sauter du canot sans prévenir Raphaël, en faisant un salto arrière. Cet enchainement de mauvaises idées produit le naufrage du canot qui se renverse et Raphaël tombe à l’eau. Raphaël tente de porter tout seul le canot qui vide pèse 30kg et rempli en pèse environ 80 ! La monitrice arrive pour l’aider et quand elle est à côté de lui elle lui dit ce conseil dont il se rappellera toute sa vie : « Porte le canot jusqu’à la rive » (il y a 250 mètres environ à parcourir). J’entends les appels à l’aide de Raphaël et je fais demi-tour (car ce n’est pas avec la grandiose aide de la monitrice qu’il va s’en sortir). Je fais demi-tour avec Mila (qui l’a entendu elle aussi) tandis qu’Oleg, lui, rentre jusqu’à la rive tranquillement. J’attrape le canot et nous peinons à le porter. Grâce à la grande volonté de Mila pour nous aider (nan je blague : au bout de 10 secondes elle a dit que c’était trop dur, et Gabin a sauté à l’eau pour nous aider tandis qu’elle prenait la place de Gabin dans son canot), nous réussissons à le ramener jusqu’à la rive avec l’aide de la monitrice (non, c’est faux : elle nous a regardé le porter jusqu’à la rive sans rien faire) et d’Oleg (sur les dix derniers mètres il s’est enfin rendu compte que nous galérions et il est venu nous aider).

Diner : Patates, frites, salade césar, mmm… bon miam, miam (avez-vous remarqué que je n’avais pas grand-chose à dire sur ce repas ?).
Douche : Flac flac flac flic flic flic l’eau coule. Nous avions oublié de nous doucher avant le repas (il est vrai que pendant les 3 heures de pause nous aurions pu y penser, surtout que nous étions entièrement trempés suite à notre mésaventure du canot…).
Jeu du drapeau : Les animateurs ont inventé un jeu avec 2 équipes et 2 terrains, 50 personnes par équipe. Le but est de cacher son drapeau dans son terrain et de trouver le drapeau adverse sur leur terrain. Si un adversaire me touche quand je suis dans son terrain, je vais en prison et un de mes coéquipiers doit me délivrer. Pareil, si je touche mes adversaires dans mon terrain. Le jeu commence. Je cours chez les méchants et je fais semblant d’être dans leur équipe car ils ne retiennent pas les noms et visages de chacun de leurs 50 coéquipiers. Je cherche le drapeau tranquillement, je ne le trouve pas quand soudain je vois quelqu’un et je lui dis : « je n’ai pas vu où ils ont caché notre drapeau (je parle à un ennemi), peux-tu me dire où les moniteurs l’ont mis ? » Ce à quoi il me répond qu’il ne sait pas non plus. Au bout de 10 minutes de discussion nous comprenons que nous sommes dans le même camp et que nous avions la même stratégie, tout comme la moitié des gens marchant dans le terrain adverse. Soudain, j’apprends que les adversaires ont trouvé notre drapeau. Quand je dis « adversaires » c’est que je ne me mets pas dans la peau de mon personnage de faux adversaire, donc ce drapeau est mon drapeau et pas celui dont je parlais à mon coéquipier qui était déguisé en adversaire quand j’étais déguisé en adversaire, vous comprenez ? (Oui, j’aime bien vous embrouiller 😈).
Camp autour du feu : Après le jeu, on nous plaça autour d’un feu et tout le monde se raconta des histoires, en mangeant des chamallows grillés et en écoutant de la musique. Bref, la belle vie quoi !

Coucher : On a tellement parlé qu’on s’est tous endormi à 23h ! Je ne me rappelle même plus de quoi on parlait de si intéressant !
Réveil : On se réveille à 5h du matin, car hier Arthur 2 a dit dans la discussion : « Demain je mets un réveil à 5h du mat pour qu’on fasse de la muscu. » Malheureusement, personne ne l’avait écouté, car si on avait écoutait tout ce qu’il disait, nos oreilles auraient fait des indigestions de mots depuis longtemps ! Donc, il avait laissé le réveil à 5h. Autant vous dire que l’échauffement de la muscu ça a été quand j’ai attrapé son téléphone depuis le haut de mon lit superposé pour arrêter la sonnerie, et que je l’ai accidentellement laissé tomber sur la tête d’Arthur, qui n’a pas aimé se prendre un coup de téléphone dans les dents. En plus, j’ai prouvé que la non-solidité de son téléphone qu’il avait dit incassable était nulle car son téléphone s’est abimé. La première étape de la muscu a été une épreuve solo pour Arthur qui a fait de l’escalade sur l’échelle de mon lit superposé pour essayer de faire que la deuxième épreuve soit un combat de boxe entre Pierrot et Arthur, dans mon lit du coup. J’ai donc changé la deuxième épreuve qui est devenue saut en longueur. C’était donc une épreuve exclusive pour moi, de mon lit à celui de Gabin, car je devais fuir Arthur 2! La troisième épreuve fut course à pied jusqu’au couloir. La 4ème épreuve fut sprint sur 5 mètres et arrêt des épreuves à cause de Monsieur Brun ayant entendu nos petits pas discrets de farfadets dans le couloir.
Petit Déjeuner : Au petit déjeuner on a le droit à des gaufres avec du sirop d’érable et des tartines à la confiture de framboise + du jus d’orange. C’était très bon.
Tag à l’arc : Après ce magnifique et délicieux petit déjeuner, on part pour du tag à l’arc, dans la forêt, sous la pluie, dans le froid, avec la boue et avec un k-way qui ne protège pas de la pluie. Donc, le temps d’y arriver, je suis trempé jusqu’aux os, j’ai froid et mes chaussures ont le droit à une coloration à la boue ! On doit faire des équipes de 10 (je me mets avec Oleg, Etienne, Gabin, Ambre, Lison, Lila, Raphaël, Arthur 2, Erik et Arthur 3). Ensuite, ils nous donnent des arcs et une flèche (les flèches ont des bouts plats) à chacun. Nous gagnons le premier match, mais nous avons failli perdre car à la fin nous n’avions plus qu’un joueur en lice. Il pleut tellement que la monitrice dit à ceux qui veulent rentrer de rentrer et ceux qui veulent continuer de rester. Nous sommes la moitié à rester et formons 2 nouvelles équipes. La bataille est longue, et à la fin, nous avons un duel serré entre Etienne (qui est dans mon équipe) et Héloïse. Pendant 20 minutes, ce ne fut qu’une exposition de leur talent. Malheureusement, à la fin Héloïse esquive une flèche qu’elle attrape en plein vol tandis que les flèches dans le camp d’Etienne sont éloignées. En allant les chercher, il glisse sur les feuilles mouillées et Héloïse l’achève quand il est par terre !

Loup-garou : On a ensuite fait une partie de loup-garou, car à cause de la pluie on ne pouvait pas faire grand-chose dehors. Le canapé a été le repère des villageois car tous ceux qui étaient assis dessus étaient des villageois (Arthur 2, Gabin, Théodore et moi). Grâce à la petite fille (qui mourut dès le premier tour (bravo la discrétion)) à qui nous avons soutiré des informations sur les loups-garous à coup de Lays goût barbecue, nous avons appris que les loups-garous étaient : Pierre, Maelys, Elliot, Héloïse et Lila. Première nuit : petite fille éliminée et au jugement Héloïse éliminée (loups-garous restants : 4). Comme elle était maire, elle légua son poste à un non-loup-garou (sûrement pour ne pas éveiller de soupçon sur les loups-garous) : Gabin. Gabin fut tué à la première nuit de son poste et le lendemain on élimina Pierre (loups-garous restants : 3). Gabin légua son poste à Théodore qui fut tué à la nuit suivante. Le jour même on élimina Elliot (loups-garous restants : 2). Théodore donna son poste à Arthur 2 qui mourut dès la nuit suivante et nous avons tué Maelys (loup-garou restant : 1). Arthur me donna son poste et la nuit même personne ne mourut ! La sorcière m’avait sauvé ! Et c’est suite à ce miracle que j’éliminai sans pitié le dernier loup-garou restant : Lila. Je tiens bien à préciser que c’est sous mon joug de maire que les loups-garous furent achevés !
Déjeuner : On a le droit à de la patate sautée avec une sauce hyper bonne et nous mangeons en premier.
Paddle et Canot : Comme il pleut, on a le droit de choisir entre du cache-cache, du loup-garou ou du paddle-canoé-kayak. Gabin et moi fonçons pour du paddle ! Comme tout le monde voulait un paddle, nous en attrapons vite un, Gabin prend 2 pagaies et 2 vestons de sauvetage puis nous partons juste à temps ! Comme on s’ennuyait, nous nous sommes mis tous les 2 debout, alors que normalement c’est 1 debout 1 assis. Nous avons alors fait des danses sur le paddle et pour énerver Gabin j’ai donné un gros coup de pied à gauche pour nous faire chavirer car de toute façon maintenant j’étais habitué à tomber à l’eau. Gabin voltigea et moi aussi mais je remontai dessus plus vite que lui et partis avec le paddle ! Malheureusement il s’agrippa à mon pied et je fus obligé de le faire monter… Comme des gens attendaient les paddles, nous sommes retournés à la plage et nous avons pris un canot en échange. Dans le canot, Gabin et moi nous sommes levés et nous avons fait des danses debout, sur un lac, alors qu’il pleuvait, dans la brume. Une monitrice nous a aperçus et nous avons compris que là, mieux valait déguerpir ! En 2 minutes, notre canot était rangé, tout comme nos gilets de sauvetage et nos pagaies.
Douche : Nous mourons tellement de froid que nous sautons dans la douche brûlante pour se réchauffer.
Frisbee : Prochaine épreuve : on part pour un frisbee dans la forêt. Heureusement pas un frisbee normal ! On devait tirer avec notre frisbee dans une toute petite fente, dans une boite en plastique accrochée à des arbres. La fente était à peine plus grande que le frisbee, mais nous nous sommes galvanisés en entendant qu’il y aurait une récompense à la clé pour l’équipe de 3 finissant le parcours en premier ! Raphaël, Gabin et moi étions au taquet et nous réussissons les 3 premières fentes du premier coup ! Malheureusement, à la 4ème fente, Gabin loupa la fente et le frisbee partit dans une descente ! Comme les 3 activités de la forêt (frisbee, tag à l’arc et construction de cabanes) étaient très proches, le frisbee tapa une cabane en construction, précisément sur le morceau de bois retenant toute la cabane ! Celui-ci s’envola et toute la cabane tomba ! L’équipe qui l’avait construite était dévastée parce que, de leur point de vue, leur cabane s’était écroulée à cause d’une entité invisible l’ayant frappée. Heureusement pour nous, notre frisbee retomba discrètement dans un buisson et nous pûmes le récupérer sans même se faire repérer (enfin JE suis allé le récupérer car j’avais perdu au pierre-feuille-ciseaux). Je le lançai depuis le bas de la pente et, miracle, il atterrit en plein dans la fente ! Nous avions malheureusement perdu notre avance et l’équipe de : Maelys, Mila et Lila nous avait doublé de 2 fentes. Raphaël utilisa sa technique du tourbillon (ça consiste à tourner sur lui-même et à lâcher le frisbee qui atterrira forcément (d’après lui) dans la fente). Bien sûr, il se loupa, tandis que Gabin, nous renvoyant le frisbee qu’il était allé chercher, le lança sans faire exprès dans la tête de Raphaël, ce qui avec le rebond me toucha aussi à la tête ! On ne se releva qu’après 10 secondes, le temps qu’il fallut à Gabin pour tirer dans la fente. Raphaël lança depuis l’ancienne fente le frisbee vers la suivante et, nouveau miracle, il rentra pile dedans ! Malheureusement, l’équipe de Maelys qui crut que c’était son frisbee qui était rentré dans la fente, prit notre frisbee et partit ! On les rattrapa en prenant leur frisbee. Les dernières fentes se jouèrent très serrées mais au final elles nous battirent (je trouve qu’on perd beaucoup les défis dans cet article…).
Glandage sur les tels : Une fois rentrés, pendant une heure, on a dû rester dans nos chambres en attendant que les autres groupes ait fini.
Diner : Des tacos. On a mangé des tacos aux légumes, aux patates et au boeuf. Un pur délice, mais pas assez d’organisation car la queue pour se servir partait du self jusqu’à la salle principale !

Mission pour ouvrir la boum : Ce soir, c’est parti pour un jeu servant, d’après les animateurs, à ouvrir la boum car ils ont perdu les clés de la boum (je n’ai pas compris de quelles clés ils parlaient, puisque la boum n’a pas de porte !?!). On devait trouver les animateurs cachés dans le site et faire les défis qu’ils nous proposaient. Pour le premier défi, on devait tous chanter une chanson en français en chœur et on a réussi avec : « Petit Papa Noël ». On devait ensuite tous faire 10 pompes, et avec de l’entraide on a tous réussi. On a même notre monstre d’Etienne qui a commencé en même temps que nous mais qui a fait 50 pompes dont 20 en DIAMANT (c’est le fait de mettre ses mains en-dessous de sa tête en faisant une forme de triangle, ceux qui s’en croit capable, essayez d’en faire rien qu’une seule et vous verrez la difficulté) et 10 avec un clap (ça c’est quand on fait un clap avec ses mains quand on s’est relevé de sa pompe). Etienne n’a pas fait des pompes en plus pour impressionner, mais pour faire les pompes de ceux qui n’y arrivaient pas (comme moi qui n’aie fait que 3 pompes, snif…). Pour le 3ème défi, c’était 100 tours de cordes à sauter que Héloïse a réussi haut la main. Pour l’épreuve suivante, 2 personnes devaient faire une danse en chorégraphie et Gabin m’a dit de danser avec lui une danse appelée : « Arigato ». Ne me demandez pas en quoi consiste cette danse, j’essaie d’oublier ce moment très gênant devant toute ma classe (demandez à internet). Pour le dernier, on a dû faire 3 bras de fer avec l’animatrice ! Etienne (le monstre des pompes) a battu l’animatrice à plate couture en 1 seconde et demi, Carolina a gagné le sien en 1 seconde et demi aussi. Mais ne vous méprenez pas : l’animatrice n’était pas nulle, mais alors pas nulle du tout. Juste que Carolina et Etienne sont 2 monstres ! Ensuite, tout le monde m’a poussé à essayer et j’ai tout de suite adopté la technique de ramener son bras vers moi. Mais elle a commencé à me battre quand même, alors avec un effort surhumain j’ai remonté son bras au milieu et au bout de 10 minutes entières de bras de fer, j’ai achevé l’ennemi avec une poigne inouïe, et le peu de forces qui me restait. C’est sur cet exploit que nous avons ouvert les portes de la boum !
Boum : Quand la boum a commencé, les élèves étaient surexcités. Au début Gabin était là et nous nous amusions à danser la salsa ! Je me suis aussi amusé à porter Gabin sur mon dos puis sur mes épaules. Mais pour porter les 35 kilos de Gabin (j’avoue que ce n’est pas beaucoup), au début j’ai dû faire un squat de l’enfer avec lui sur mon dos ! Quand Gabin est parti je me suis rendu compte de 2 choses : je ne connaissais quasiment aucune chanson et j’étais l’un des deux seuls garçons à rester danser ! D’ailleurs, en ce qui concerne le deuxième il fait du breakdance depuis 8 ans, et la différence entre moi et lui c’est que lui il savait tourner sur la tête et pas moi. Donc, bizarrement, quand les slows ont commencé 5 filles lui ont demandé de danser avec lui, et moi personne ! Quelle injustice ! J’ai ensuite appris à danser des slows grâce à mon prof-pote Raphaël, j’ai porté Arthur 1 sur mon dos et sur mes épaules, j’ai tenté de porter les 65 kilos d’Etienne (dont 30 de muscles je suppose), mais je ne suis pas une fourmi et je ne peux pas porter mon poids, j’ai kidnappé Pierre avec l’aide de Gabin (Gabin est revenu et ne me demandez pas pourquoi je kidnappe des enfants de mon âge) et pour finir je me suis écroulé par terre de fatigue, donc Gabin m’a ramené à la chambre (c’était la fin de la boum) et je me suis donc couché à 0h30.


7h55 : Monsieur Brun nous réveille à 7h55 pour le petit déjeuner à 8h, donc autant vous dire qu’on s’est réveillé, on s’est habillé et on a couru au petit déjeuner puisqu’il était à 8 HEURES !
Petit déjeuner : Après cette course effrénée et une longue attente (puisqu’on était en retard, notre table a mangé en retard). On a mangé des pancakes 🥞 au sirop d’érable 🍁, des céréales avec du lait, du jus d’orange 🥃, de l’orange (elle était si bien coupée que je l’ai prise pour de la mandarine, trop tard malheureusement…), du lait, du gâteau 🎂 au chocolat 🍫, un crumble aux pommes 🍎 et des tartines 🍞 à la confiture de fraise 🍓 ! Bref le bonheur pour des go… enfants de 13 ans (attention pour le futur visiteur du Québec : ici le mot « gosses » a une définition, comment dire, particulière).


??? : Après ce magnifique petit déjeuner, on a compris la triste réalité : il ne restait plus que 2 activités (oooouuinnnnnn😭). À votre avis quelle est la première des 2 activités entre: Rabaska, Paddle, Tir à l’arc et accrobranche ? À tous les choisisseurs de Rabaska je vous dis : bravo ! Non, c’est faux, ce sont les choisisseurs de paddle qui ont gagné (la vie n’est que haut et bas, alors ne pleurez pas mes petits choisisseurs de Rabaska). Et oui, je vous vois venir avec vos : « Oui-mais-pierrot-tu-as-déjà-fait-du-paddle-alors-pourquoi-tu-en-refais-? ». Ce à quoi je vous réponds que le paddle du jour d’avant était présent seulement parce qu’il pleuvait et qu’ils nous ont proposé les premières activités venues, et que là il ne pleut plus, donc on reprend notre programme. Bien sûr, je monte avec Gabin et, bien sûr, il fallait qu’un kayak rentre dans notre kayak et que je tombe dans une eau à 11C° ! Le pire c’est qu’une fois arrivé à la rive d’en face, Gabin me pousse dans les algues ! Après une vengeance loupée de ma part, nous retournons avec le groupe. Madame Derosiaux nous propose de faire un rond avec tous nos paddles reliés entre eux. Pendant que certain tiennent les canots, d’autres marchent en faisant le tour dessus. Sauf qu’avant de faire ça, nous avons le temps de percuter Arthur 2 et Théodore pour les faire tomber dans l’eau, ce qui fait se retourner notre paddle, ce qui nous permet de faire des glissades sur notre paddle retourné, ce qui fait que nous nous faisons engueuler par la monitrice, ce qui fait que nous remettons notre paddle dans le bon sens. Puis, je tire les paddles à la nage pour faire un beau cercle (parce que ce n’est pas avec ce groupe de manchots incapables de faire avancer un paddle pour faire un cercle (tout ça car aucun d’entre n’ose se souiller en nageant un peu dans l’eau) que l’on va faire avancer les choses). Mais bon, j’ai ensuite pu, couler à moitié des paddles, les décrocher du cercle, les raccrocher au cercle (à la nage bien sûr), couler Madame Derosiaux, me venger de ceux qui ne voulaient pas se mettre dans l’eau pour faire le cercle, et me venger de Gabin. Après ça, nous retournons à la plage pour nous reposer et prendre une douche.

??? : Et oui, nouveau défi, alors que choisissez-vous entre : Rabaska, Tir à l’arc et Accrobranche ? Bon, pour les choisisseurs de Tir à l’arc c’est perdu, mais vous ce n’est pas grave car vous aviez une chance sur deux, alors que pour les choisisseurs de Rabaska je commence à me demander quelle est la lettre que vous ne comprenez pas dans NON !!! Bon donc, bien joué c’était l’ACCROBRANCHE ! C’est là que je m’imagine des pistes noires et des skateboards volants sur tous les arbres du complexe. EH BIEN non. Une échelle. Les 2 mots juste avant sont le résumé total de tout l’accrobranche ! Une seule échelle, puis 5 mètres à monter sur des branches ! Une seule ****** d’échelle ! Aaaaaaaah, pourquoi ? Pourquoi ? Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter d’écrire cette ascension d’échelle après 5 heures d’écriture de cet article ! Pourquoi faut-il finir par ça ? Pourquoi par une échelle ?… bouhouhouhouuuuuuuuu 😰😭😓 ! Donc, reprenons, certains d’entre nous étant déjà montés : Théodore, le grand, le vaillant, (et surtout) le prétentieux, promit qu’il monterait l’échelle et les branches en 30 secondes ! Si on essaye de calculer si c’est possible, on voit que l’échelle fait 10 cm de largeur et 10m de hauteur et les branches montent sur 5 mètres. Les probabilités qu’il réussisse sont donc proches de 0, et pourtant il était fier notre Théodore, il a promis à 20 personnes qu’il réussirait. Si bien qu’au final, 30 personnes étaient là pour le regarder monter. Je tiens à préciser qu’il avait une technique. Il comptait s’accrocher à l’échelle seulement avec les mains, et les pieds monteraient en rappel. Sur le papier ça aurait pu être une bonne idée. Mais au bout de 45 secondes il était toujours par terre… Il a réussi à être en haut de l’échelle au bout de 2 minutes avec une technique bizarre et totalement improvisée. Pour au final arriver en haut au bout de 2 minutes 30. Tandis que moi, je suis celui qui est arrivé en haut le plus vite, avec un temps de 45 secondes (30 pour l’échelle et 15 pour les branches) mais je ne fus félicité par personne…

Déjeuner : Le dernier déjeuner fut tellement triste à cause du départ imminent, que je ne me rappelle même plus de ce qu’on a mangé. Je me rappelle juste que Raphaël s’est vu se faire offrir un gâteau entier de crumble aux pommes fait par la cuisinière pour son anniversaire 🎂🎁. Une autre personne a reçu un gâteau mais elle c’était juste parce qu’un prof avait jeté un bâton dans le lac et qu’il avait promis que celui qui le ramènerait en premier aurait une double ration de gâteau. Il pensait que personne ne se jetterait à l’eau, mais 3 personnes sautèrent à l’eau en même temps pour choper le bâton et un seul le ramena. C’est juste après ça qu’un garçon fit une entrée fracassante dans le self, un poisson dans la main, une canne à pêche dans l’autre. Il raconta qu’il avait trouvé une canne à pêche avec un hameçon et qu’après 30 minutes d’attente il avait attrapé un poisson. Poisson qui fut cuisiné et mangé par les PROFESSEURS ! Alors qu’il venait de la poche des élèves !!! Quelle cruauté ! Je me rappelle de pas mal de choses finalement.
Départ : Et c’est pendant que mon double range ma valise et embarque dans le bus vers Montréal, que je vous dis merci d’avoir lu mon article jusqu’au bout !
Pour vous remercier d’avoir lu mon très long article, voici quelques photos du lac!





4 réponses à “Des trempettes au Mont-Tremblant”
Merci pour ce bel article Pierrot et quelles aventures !!
Bonne journée Amitiés
J’adore vous lire, quelques minutes d’évasion et l’utilisation des t’émis grammaticaux stimule nos esprits appauvris 🤭
Merci 😂
*temps
Bonjour j’ai attendu vendredi soir pour lire tes merveilleuse aventures , quelle chance sa me rappeler ma jeunesse je suis sur que ses aventures resteront grave dans ta mémoire très longtemps tout se que je peu te dire cest de profité de toute se moment bonne soirée